Salon de 1864. Opinions de divers critiques d’art sur le portrait de Madame Eugène Paillet par Mr Giacomotti.
Paris, 1864.
In-8 (200 x 135 mm), 71 pp., maroquin fauve, décor Renaissance doré, médaillons de maroquin mosaïqué vert aux angles portant le chiffre MP, dos orné, doublure et gardes de moire bleu ciel, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure, un mors légèrement fendillé (Andrieux).
Un recueil d'éloges calligraphiés louant un portrait de femme présenté au salon de 1864 par Félix-Henri Giacomotti (1828-1909).
Il fut spécialement composé pour le modèle, Marie-Rosine Paillet (1834-1921), épouse du bibliophile Eugène Paillet (1829-1901).
Ce recueil s'ouvre sur une photographie du tableau encensé et se poursuit avec des extraits de la publication officielle présentant le salon. Ces morceaux choisis en donnent le contexte pour tout ce qui concerne la section peinture. Le jury était composé de Joseph Nicolas Robert-Fleury (président), Théophile Gautier (vice-président), Alexandre Cabanel, Isodore Jean Augustin Pils, Alexandre Bida, Jean Baptiste Camille Corot, Eugène Fromentin et de quelques autres.
"le délicieux portrait de femme de Monsieur Giacomotti" - Théophile Gautier dans Le Moniteur universel du 14 août 1864
La suite du recueil est composée de 24 extraits d'articles tirés de différents journaux faisant l'éloge du portrait de Madame Paillet (n°800 du catalogue du salon). Ces extraits ont été recueillis, mis en ordre et transcrits par Ernest Gallien, tandis que les titres, faux-titres et têtes de pages sont de la main de Mr Bouton, calligraphe. Le volume renferme également deux lettres autographes signées de Giocomotti à son modèle.
Félix-Henri Giacomotti, peintre franc-comtois d'origine italienne, fut premier grand prix de Rome en 1854 et résident de la villa Médicis de 1855 à 1860. Il participa avec succès aux salons parisiens et reçut régulièrement des commandes de l'Etat. On lui doit entre autres le Repos de la Sainte Famille du transept nord de l'église Notre-Dame-des-Champs (Paris VI), ou les tableaux de l’église Saint-Martin de Quingey (Doubs). De retour dans sa région natale, il devint en 1870 directeur de l'Ecole des Beaux-arts de Besançon ainsi que directeur de la conservation du musée. Portraitiste reconnu, il mit ses talents à disposition de francs-comtois célèbres.
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