Étrennes coutançaises, ou Annuaire ecclésiastique et civil, archéologique et littéraire du diocèse de Coutances et des îles de la Manche.
Coutances, Chez J. V. Voisin, 1833.
In-24 (125 x 70 mm), maroquin vert à grain long, décor argenté, mention A l’Auguste Captive de Blaye dorée au premier plat, dos orné, tranches argentées ; légers frottements sur le premier plat et aux coins (Reliure de l’époque).
Deuxième année de cet almanach catholique, évoquant notamment en introduction la chute des valeurs de la France.
Sans doute l'exemplaire a-t-il appartenu à l'auteur, le prêtre catholique Martial Pitton-Desprez (1799-1851), car il porte son cachet au titre.
Exemplaire relié à l’intention de la duchesse de Berry, avec une dédicace en lettres dorées sur le premier plat de la reliure : A l'Auguste Captive de Blaye. La duchesse fut enfermée dans la Citadelle de Blaye peu après avoir été arrêtée, du 15 novembre 1832 au 8 juin 1833.
Le volume contient une citation manuscrite bien à propos d'Eugène-Constant Piton "de Coutance", vraisemblablement de la famille de l'auteur de ces étrennes : "Et pour tout dire enfin, sous un autre Henri, la France connaitra ce qu’eût été Berri !"
Il s'agit d'un clin d'œil à Henri d'Artois, fils posthume du duc de Berry surnommé "l'enfant du miracle" et dernier représentant de la branche aînée et française des Bourbons. Les derniers espoirs des royalistes résidaient alors dans le fils de la duchesse de Berry.
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