Pastels. Dix portraits de femmes.
Paris, Conquet, 1895.
Grand in-8 (250 x 170 mm), maroquin havane janséniste, doublure de maroquin ivoire ornée de deux compositions végétales de cuirs de couleur sculptés, gardes de moire lavande, doubles gardes, tranches dorées, couverture et dos illustrés, étui ; quelques petites ternissures à la doublure (Reliure de Noulhac ; décors de la doublure par Saint-André).
Charmant ouvrage illustré de 11 portraits d’Alcide Théophile Robaudi et de 35 compositions d’Adolphe Giraldon.
Tirage à 200 exemplaires sur Japon impérial, celui-ci enrichi d’une belle aquarelle à pleine page signée de Robaudi représentant une élégante.
Exceptionnel travail de cuir en trompe-l’oeil pour la doublure du volume, réalisée par le maître Ambroise Saint-André de Lignereux (1861-1936). Superbes compositions végétales de feuilles de cuirs en relief teintées, marquées au fer et parfois roulées. Les branches sont des pièces de cuir marron roulées, et les baies sont des pièces de cuirs bleues repliées sur elles-même.
Ambroise Saint-André de Lignereux fut un éminent spécialiste du travail du cuir, aussi bien pour les reliures que pour les objets, l’ameublement ou le textile. Il exposa à de nombreuses reprises dans des expositions d’art décoratif, et fut chargé par le ministère du commerce d’une mission d’étude sur le cuir d’art. Il était considéré comme l’un de ceux ayant renouvelé cet art en France, publiant d’ailleurs un ouvrage intitulé Comment on renouvelle un Art chez Humbert-Droz.
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