Devoir de jeunesse autographe.

Un feuillet manuscrit recto verso, 230 x 190 mm ; trace de collage au dos cachant quelques lettres, petits plis et déchirures marginales.

Manuscrit autographe de jeunesse de l'actrice, femme de lettres et abolitionniste anglaise Fanny Kemble (1809-1893).

« Adieu, Adieu, O ma patrie, déjà les côtes de la France disparaissent à mes yeux, les vents seuls répondent à mes soupirs et mes larmes se confondent avec les vagues. Le soleil disparait dans l’onde et ses derniers rayons semblent éclairer les bords de la France… ».
Il s'agit d'un devoir en français effectué lors de son séjour de trois ans dans le pensionnat protestant de madame Rowden, qui se trouvait rue d’Angoulême (actuelle rue La Boétie) à Paris.
Emile Vander Burch (1794-1863), qui annote et donne le contexte de ce manuscrit, y avait été professeur : « Très bien, un peu trop de patrie seulement », « c’est un devoir de pensionnaire. Cette écolière est aujourd’hui la célèbre actrice tragique anglaise… »
Très rare autographe de jeunesse de la célèbre actrice qui s'engagea contre l'esclavagisme aux Etats-Unis (ce qui la mènera à divorcer de son mari américain Pierce Butler).

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